EHREN - Soy tu padre - FINISH

Citation :: Ehren Blythe Williams
feat. Alex Pettyfer

→ FACELOOK.
Nom, prénoms: Williams, Ehren Blythe
Age, date et lieu de naissance: 19 ans, 18 août 1991, à New-York
Métier: Étudiant en langues étrangères
Groupe: BLOODY'GHENTS

→ MINDSET.
« Un jour, mon fils, tu deviendras grand. » Et il avait raison. J’ai grandi. Surement trop vite pour que mes parents se rendent compte de la mauvaise situation dans laquelle je me trouvais. Au début, ce n’était pas grand-chose. J’avais juste essayé la drogue lors d’une soirée entre potes, notamment pour faire comme les autres et non parce que j’en avais envie. Puis, c’est ensuite devenu une sorte d’habitude. C’est un peu comme la cigarette, on en devient vite accro jusqu’à ne plus être capable de décrocher. Un choc, cependant, quand on vous apprendra que votre meilleur ami a fait une overdose la nuit dernière, quelques minutes après votre départ – complètement défoncé, bien évidemment.
Je ne sais pas si ça a été la cause de mon départ pour l’Amérique Latine. Je ne savais pas bien parler l’espagnol ou autre. La seule langue que je maîtrisais à peu prés était la mienne alors si un jour on me demande pourquoi j’ai décidé de faire ça, je ne saurais quoi répondre exactement. Juste par envie ou peut-être parce que j’avais besoin de m’éloigner. Le jour de son enterrement je me suis écroulé comme un faible, les yeux remplis de sang, des poches sous ceux-ci et les membres tremblants. J’étais en manque. Je n’y avais pas touché depuis trois jours, on peut facilement comprendre ma douleur. Néanmoins, le geste est venu de moi, presque comme un automatisme. Mes parents se sont vite rendus compte que leur fils a grandi un peu trop vite, un peu trop loin et que de toute évidence, il fallait faire quelque chose. Je venais d’obtenir mon diplôme – de je ne sais quelle manière d’ailleurs – et j’ai passé mes vacances d’été dans un centre de désintoxication. Personne n’était au courant, aucun de mes amis ne savaient pour moi, au fait que je ne voulais pas mourir seul et sans avoir eu la chance de dire au revoir à ceux à qui je tiens. Lui, James, n’avait pas eu l’occasion de le faire. Même pas à moi.

Je suis arrivé en Argentine il y a un. Au début, je m’attendais à des gens accueillants, qui n’hésiteraient pas à vous sourire parce que justement, j’étais américain et riche, en plus de ça. Mais rien ne s’est passé comme je l’aurais désiré. Certes, j’en ai profité la première nuit, faisant des connaissances, m’immisçant dans des conversations que je comprenais à peine. Pendant une semaine, je donnais des nouvelles à mes parents qui vivent alors à des kilomètres de moi. Une semaine et puis plus rien. Je me promenais en ville quand j’ai assisté à un échange. Je connaissais ce genre de chose pour en avoir été l’acteur un jour. Buenos Aires n’était réellement pas la ville idéale, je l’ai appris par la suite. Il y a des gangs, j’en fais partie aujourd’hui. Je deal, contre ma volonté. Le chef dit que j’en ai trop vu, que si j’ouvre ma gueule, il s’occuperait bien gentiment de celle-ci. Ce n’est pas ce que je veux, je le fais quand même. Peut-être qu’une partie de moi, bien au fond, le souhaite parce que ça me permet de me souvenir que c’est la drogue qui me liait à lui.

→ CURRENT IDEAS.
Comment concevez-vous l'idée de la violence dans les rues de Buenos Aires ? En avez-vous été un jour la victime ou bien l'auteur ?: Je ne considère pas la violence comme un moyen de résoudre les conflits, mais bien de les augmenter davantage. Je ne prône donc pas ce genre de choses et je ne pourrais jamais faire quoi que ce soit dans ce domaine-ci. Par contre, j’en ai déjà vu et je dois dire que je n’ai pas envie d’en revoir. Cependant, à tous les coins de rue, on s’y risque.
Depuis combien de temps vivez-vous à Buenos Aires et vous habituez-vous bien à la vie quotidienne en Argentine ?: Je vis ici depuis un an et non, je ne me fais toujours pas à leur manière de vivre, à leurs habitudes, leurs idées.
Comment expliqueriez-vous cette violence qui anime la ville depuis des années ?: Peut-être que les force de l’ordre ne font pas assez bien leur boulot, que la plupart d’entre eux sont corrompus. Je ne sais pas trop comment on pourrait expliquer cela, mais il faudra bien trouver une solution, un jour avant que ce soit l’anarchie totale.
Appartenez-vous à un gang qui vivifie Buenos Aires et comment percevez-vous cette guerre des gangs ?: Je fais partie de l’un d’entre eux, oui, mais contre ma volonté. J’en ai trop vu et avec mon expérience, je suis apparemment un bon soldat. Je ne suis pas d’accord avec tout ceci mais a-t-on vraiment le choix ? Si on prenait le risque de s’en prendre à eux, quelles en seraient les répercussions ?

→ UNDER SAIL.
Pseudo: Firework
Où as-tu trouvé le forum?: Sur Bazzart.
C'est votre dernier mot?: Je trouve le forum super jolie. Là, ce sont mes derniers mots.