LEAH ❥ color makes her smile.

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LEAH ÁNGEL
feat DiannaSexyAgron.

→ FACELOOK.
Nom, prénoms: Ma famille a un peu de racines ancrés un peu partout aux quatre coins du monde. Mon prénom, Leah, me vient de ma grand-mère, Eléanora, une femme charmante, une vraie mama italienne. Mon nom de famille, lui, prend ses origines de Grèce, le Pays d'origine de mon grand père. Je ne l'ai jamais connu d'ailleurs, je l'ai juste contemplé devant les quelques photos que mon père avait gardé de lui. Il avait l'air d'être un grand bonhomme. J'ai également un nom, plus officieux qu'autre chose, et que peu de personnes connaissent, Jane.
Age, date et lieu de naissance: Je suis âgée de 19 ans, née à Boston. Ma mère a en effet passé la soirée la plus abominable de sa vie un 16 juillet 1991. Mon père m'a toujours raconté, étant petite, que c'était la nuit la plus étoilée qu'il avait connu jusqu'à lors.
Métier: Aucun pour le moment, je passe déjà assez de temps à étudier pour cela.
Groupe: STUDENTS.

→ CURRENT IDEAS.
Comment concevez-vous l'idée de la violence dans les rues de Buenos Aires ? En avez-vous été un jour la victime ou bien l'auteur ?: Évidemment... j'étais là depuis quelques jours, en fait, et innocemment, et ayant besoins de me rafraichir les idées, j'avais décidé d'aller me promener en soirée. C'était assez calme, en fait, de mon côté, et puis j'ai décidé de me risquer à aller un peu plus loin de ma rue. Un jeune s'était entêté à me suivre, je lui avais fait comprendre que je n'étais pas intéressée du tout, mais de toute évidence, ce n'était pas ce qu'il recherchait. Il me parlait dans sa langue natale, et ne l'ayant jamais apprise, j'étais comme désabusée devant lui. Heureusement pour mes fesses, une jeune fille, Nella, était parvenue à lui faire lâcher prise. Le reste... c'est une autre histoire.
Depuis combien de temps vivez-vous à Buenos Aires et vous habituez-vous bien à la vie quotidienne en Argentine ?: À peine un mois, et pour être franche, j'étais loin de m'imaginer que je tomberai dans un endroit aussi beau, mais surtout, aussi brut.
Comment expliqueriez-vous cette violence qui anime la ville depuis des années ?: Les gens sont désespérés faut croire. La pauvreté les rend vulnérables, et certains se sentent sans doute pris aux pièges. Je pense qu'ils ne réfléchissent plus vraiment à ce que leurs gestes peuvent avoir comme conséquence.
Appartenez-vous à un gang qui vivifie Buenos Aires et comment percevez-vous cette guerre des gangs ?: Absolument pas ! C'est assez impressionnant d'observer ces gangs se pavaner dans les rues.

→ UNDER SAIL.
Pseudo: Bedshaped.
Où as-tu trouvé le forum?: Bazzart.
C'est votre dernier mot?: Merci pour la réservation.

→ MINDSET.
LEAH ❥ color makes her smile. Bdl7jd

Psychozee.

→ HEY ! I WANNA BE YOUR MISTER.

« Tu m'as mentie ! »
« Bienvenue en Arrentina, cariña. » Son accent faussement français me fit légèrement rire. Elle savait parfaitement parler français. Mais mes pensées se fixèrent à nouveau sur son petit mensonge.
« Mon baiser de remerciement pour m'avoir sauvé la vie, c'était des conneries... Pourquoi tu as fais ça ? »
« Parce que j'avais envie ? »

« FLASHBACK. «
« Tu sais, il y a une coutume, ici. Lorsque quelqu'un te sauve la vie, tu dois l'embrasser, sinon, il pourrait t'arriver des malheurs. » me souffla t-elle. J'arquai un sourcil, perplexe. « Mais bien sûr... » « Je t'ai sauvé la vie non, tu n'as pas confiance ? » À vrai dire, j'étais encore sous le choc de l'altercation avec l'autre assbutt. Elle s'était doucement rapprochée, et fatiguée, j'avais simplement posé mes lèvres sur les siennes. Un baiser doux, retenu... mais si bon. Je m'étais reculée quelques instants après, j'étais perdue, et elle, elle souriait. Après m'avoir lancé quelques mots dont je ne comprenais pas la signification, elle tourna les talons pour repartir de l'autre côté de la rue.
» END. »

Nella me suivait de près. Elle avait cet air taquin gravé sur ses lèvres. Il m'était difficile de ne pas le remarquer, quand on voyait avec quelle malice accrochée au regard elle aimait se pavaner. J'étais assez silencieuse, trop pensive. Elle pressa le pas pour piler net devant moi. Je m'arrêtai quelques secondes, avant de reprendre ma route. Tout en restant devant moi, elle se mit à marcher doucement à reculons, essayant de capter mon attention. À ce moment, je ne pus m'empêcher de lâcher un léger rire qui se voulait timide, presque embarrassé, ce qui ne lui échappa pas. Mais je secouai la tête, de façon à reprendre mes esprits. Après un instant, je soupirai, agacée. Ce n'était pas moi, ça. Rire bêtement. En d'autres temps, à Boston, je l'aurais sans doute envoyer ailleurs, la traitant de quelques noms pas très polis, et j'aurais ensuite repris ma route, la tête haute. Mais là... elle avait ce petit sourire taquin, agaçant, mais intriguant à la fois. Rien ne semblait pouvoir la perturber. Et pourtant, sans la connaitre depuis plus de quelques jours, je sentais qu'elle essayait de me protéger. Même si son sourire ne se délogeait pas de son visage, je pouvais remarquer qu'elle était perpétuellement entrain de regarder autour d'elle. Elle avait l'air de connaître sa ville par cœur, et quelque chose me disait que ce que j'avais vécu avec ce gars n'était qu'un avant gout de ce qui pouvait réellement se passer dans ce genre d'endroit.

Shattered de moi.

→ DO YOU KNOW WHERE YOUR HEART IS ?

J'avais toujours voulu partir de cet endroit, Boston. Et puis là, à bientôt 19 ans, j'en avais réellement besoins. Je manquais d'air, j'étouffais, et il fallait à tout prix que je quitte ce lieu. C'est en parlant avec le meilleur ami de mon père que j'ai réalisé que je pouvais continuer mes études dans un autre pays. J'avais donc cherché quelques infos sur internet, pour finalement tomber sur un prospectus parlant de l'Argentine. Un mois plus tard, tout était réglé. J'avais cette crainte gravée en moi, qui me nouait l'estomac.

Cela fait maintenant un mois que je suis là. Et je pense sincèrement que si je n'avais pas fait la connaissance de Nella, j'aurais pris mes jambes à mon cou. L'endroit est brut, impressionnant, et pourtant rempli de si beaux paysages. Quant à Antonella... j'ai du mal à la cerner, elle est aussi agaçante qu'elle peut être adorable. J'avoue que j'ai encore du mal à comprendre pourquoi elle m'a fait le coup de la coutume. Une chose est sûre, je dois me reprendre, car après tout, la bitch, c'est moi.