Nella ❧ I'll be twenty-three.

Citation :: ANTONELLA DE PABLO.
feat leighton meester

♪. reamonn - tonight.
bann. bloodwhore@tumblr.

→ FACELOOK.
Nom, prénoms: Antonella Paola Livia Cruz de Pablo. Je n'ai pas trop à me plaindre puisque autant mes prénoms comme mes noms me plaisent. Antonella est le prénom de ma grand-mère paternelle, Paola le prénom de ma mère, et Livia celui de ma grand-mère maternelle. Cruz n'est autre que le nom de jeune fille de ma mère et de Pablo, le nom de mon père. Peu sont ceux qui m'appellent Antonella, mon frère se contente de me surnommer Anto, ma mère Mi niña alors que pour mon père, je suis sa Nelliña. Pour le reste, je ne suis que Nella.
Age, date et lieu de naissance: J'ai 19 ans et dix minutes de moins que mon frère. Je suis née un 13 août à Buenos Aires.
Métier: Je n'en ai pas besoin pour le moment car la richesse de mes parents est suffisante pour financer mes études à l'université. Je ne suis donc qu'une étudiante et j'aspire à devenir styliste.
Groupe: Students.

→ CURRENT IDEAS.
Comment concevez-vous l'idée de la violence dans les rues de Buenos Aires ? En avez-vous été un jour la victime ou bien l'auteur ?: Je n'ai jamais été auteur ni victime, j'ai même quelques amis parmi ses gangs, et même un ex. L'entreprise de Pablo travaillant pour le progrès du pays, la plupart des gens violents ne s'attaquent pas à nous puisque mon père contribue aux aides aux plus démunis. La violence est un élément quotidien de ma vie à Buenos Aires.
Depuis combien de temps vivez-vous à Buenos Aires et vous habituez-vous bien à la vie quotidienne en Argentine ?: Depuis ma naissance à vrai dire. Je connais la ville sur le bout des ongles et je saurais m'y promener les yeux fermés. Les de Pablo sont l'une des dernières grandes familles d'Argentine depuis qu'elle a été colonisée.
Comment expliqueriez-vous cette violence qui anime la ville depuis des années ?: La violence dans les rues de Buenos Aires n'est qu'un retour des choses. C'est la haine de voir les riches qui sont chaque jour de plus en plus riche et parallèlement de voir les pauvres qui ne s'enrichissent pratiquement pas. J'ai la chance de pas être atteinte par cette pauvreté mais je suis également consciente que si ce n'était pas le cas, je pourrais être des leurs.
Appartenez-vous à un gang qui vivifie Buenos Aires et comment percevez-vous cette guerre des gangs ?: Heureusement pour moi non. Pour moi cette guerre de gang exprime la souffrance des habitants de Buenos Aires qui ne supportent plus de voir les petits touristes auxquels l'État cèdent à tout leurs caprices alors que les habitants eux vivent dans la misère et luttent pour survivre à la crise.

→ UNDER SAIL.
Pseudo: Shattered.
Où as-tu trouvé le forum?: Par Bedshapedou. I love you

C'est votre dernier mot?: Wouah, un forum sur l'Argentine! Du jamais vu je crois, en plus l'Amérique Latine est un très beau continent à explorer. Félicitations aux admins. Nella ❧ I'll be twenty-three. 64013

♪. lady gaga ft. beyoncé - telephone.

→ MINDSET.

✈ la hija querida de su padre.

« Mademoiselle de Pablo ! » J'ignore cette voix qui m'importune et continue de répondre à mon jumeau avec mon téléphone. Elle a quoi ?! Velasquez est pire que chiant. Des pas s'approchent, je sais que ce sont ceux de mon nouveau professeur d'Espagnol. Ses pas lourds traduisent son énervement. « Mademoiselle de Pablo ! » Je soupire. Ce mec est d'un ennui. Dès son premier cours il se croit tout permit. Je lève les yeux. « Quoi ? » Il est plutôt pas mal dans le genre grand brun ténébreux, dommage qu'il se soit attaqué si vite à moi. J'aurais pu rendre les choses plus qu'intenses entre nous. « Ne vous adressez pas à moi sur ce ton, je suis votre professeur ! » Je soupire alors plus fort, ce qui le rend vert de rage. Je suis certaine que jamais ce matin en se levant il n'aurait penser que sa journée puisse être gâchée par une gamine de dix-huit ans. « Oh pardonnez-moi donc dans ce cas, votre majesté. » Je mime une révérence qui l'agace. Je commence à voir sa colère, déformant son visage comme Angel et Spike lorsqu'ils révèlent leur vrai nature au grand jour. « Vous vous pensez drôle Mademoiselle de Pablo ? » Je me met à rire seule. « Plus que vous en tout cas. » Les rires des autres élèves viennent se joindre au mien. Je croise alors les bras sous ma poitrine et tout en le fixant droit dans les yeux, je lui adresse mon plus beau sourire. Il est perdu et ne sait plus quoi faire, certainement que lors de son enseignement on ne lui a jamais appris ce qu'il faut faire lorsqu'une de Pablo s'attaque à lui. La meilleure solution est de tourner la page et continuer le cour comme si de rien n'était, seulement il opta pour une autre solution. La foireuse. En effet, lorsque mon portable se met à vibrer pour m'annoncer que mon frère vient de répondre à mon message, il m'ôte mon téléphone de la main pour lire ce qu'Alejandro a de si important à me dire. Ce connard ne va pas s'en tirer comme ça. Personne ne peut toucher l'objet le plus important et indispensable à mes yeux sans en payer les conséquences. Évidemment Juan ne s'est pas montrer de plus tendres à l'égard de ma majesté de professeur suite à mon texto et ça n'a pas échapper à l'homme qui se tient devant moi. « Si j'étais vous, je ne ferais pas ce que je pense que vous allez faire. Je crois que vous ne savez sincèrement pas qui je suis. » Il m'ignore et me traine à l'extérieur dans le couloir en serrant sa main autour de mon bras. Arrivés et après avoir chercher dans mon répertoire avec ses doigts gluants, il appelle mon père. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi il ne m'écoute pas ? Qu'il est agaçant. Il parle un moment avec mon père, en lui expliquant les faits et me tend mon portable car mon père souhaite me parler. Il affiche un sourire plus que fier, mon vieux tu sais vraiment pas ce qui t'attends. Je me racle la gorge et d'un instant à l'autre comme si c'était depuis un bon moment, des larmes perlent sur mon visage et ma voix se casse. « Papa, je ne l'aime pas. Il me fait du mal… Il me vole mon téléphone, il fouille ma vie privée et il m'escorte hors de la salle en me serrant fort au bras, il est tout rouge Papa. Il me fait du mal. Fais quelque chose s'il te plait. Si ça se trouve il veut m'utiliser pour atteindre l'entreprise, me prendre en otage… D'accord Papa, je te le passe. » Je tends le téléphone à mon professeur avec un gros sourire. Il est atterré. Jamais il n'a pensé que la situation pourrait prendre un tel tournant, je l'ai prévenu pourtant. Au fil des minutes, il devient de plus en plus docile et il finit même par s'excuser auprès de mon père. Il débranche le téléphone qu'il me rend. « Excusez-moi Mademoiselle de Pablo, je ne savais pas que vous étiez sa fille. Excusez-moi pour tout. » Je sourie tout en jouissant de l'influence que ma famille a sur les hommes. Je m'approche de lui, plaque ma joue contre la sienne, et lui souffle à l'oreille : « C'est tellement dommage que l'on vous vire Monsieur Velasquez, on aurait pu vivre une si belle histoire tout les deux, Professeur. » Je lui mords l'oreille ce qui le laisse perplexe et lui fait un clin d'oeil avant de m'éclipser dans les couloirs de l'école mon portable à la main et ma mini-jupe suivant les mouvements de mon corps.

✈ la niña presiente de su madre.

« Antonella Paola Livia Cruz de Pablo. » Je lève les yeux de ma revue, agacée. Mon frère choisi toujours les bons moments pour venir m'embêter. « Hum ? » Il me montre un paquet de glace à la vanille avec une cuillère, notre péché mignon, qu'il cachait derrière son dos. « Fais-moi de la place. » Il me pousse littéralement dans le lit pour s'allonger à mes côtés. J'attrape le paquet et la cuillère et me met à manger de la glace tout en continuant la lecture. Je replonge la cuillère dans le paquet et la lui met dans la bouche avant qu'il ne puisse dire que je ne suis qu'une égoïste qui ne pense qu'à elle-même. Il affiche un sourire satisfait tout en dévorant sa cuillerée de glace. Je reprends une bouchée et il me ferme sec ma revue. « Je lisais Juan. » Il hausse les épaules pour me dire qu'il s'en fiche et fait voler le magazine à travers la chambre qui se fracasse contre un mur et tombe ouvert au sol avec une image d'Angelina Jolie. Nous affichons tout les deux une mine écœuré. J'enfonce de nouveau la cuillère dans sa bouche avant de faire la même chose avec moi. « Faut qu'on parle Anto. » J'acquiesce même si je n'ai aucune idée de quoi il veut me parler. Eh non, la télépathie ça marche pas avec tout les jumeaux. Seulement je sais que lorsqu'il s'amène avec un pot de glace et une seule cuillère, c'est parce qu'il a soit besoin de mes conseils, soit qu'il souhaite que je lui donne quelque chose. « Tu sais que c'est bientôt notre anniversaire et j'aimerai qu'au lieu des promesses habituelles que l'on se fait et autres conneries, que l'on change de registre. Après tout, on va faire nos dix-neuf ans. Et il faut que l'on fasse quelque chose d'exceptionnel avant la vingtaine. » Je fais fondre la glace sur ma langue. « Tu veux qu'on couche ensemble ? » Il crache sa glace à mes mots, j'affiche une mine triste face à ce spectacle. Cette glace si divine, comment peut-il la gâcher ainsi ? « Je n'étais pas sérieuse. Tu ne t'approcheras jamais de mon utérus sans qu'il ne soit couvert par un vêtement. Et arrêtes de gâcher la glace. » Il s'excuse et me pique la cuillère pour reprendre de la glace. « Je pensais plus à un défi. On pourrait survoler d'autres horizons… » Je l'arrête de la main et lui retire à l'aide de mon pouce, la glace sur le coin de sa bouche. « J'ai déjà embrassée une fille. » Il soupire, agacé. Décidément, je suis une reine gâche-surprise ! Il se ressert de la glace mais avant qu'il se ne puisse la manger, je le tape en lui précisant que c'est à mon tour d'avoir de la glace. Il bronche et me donne la cuillerée rapidement pour s'en servir une nouvelle. Il réfléchi quelques instants et puis comme illuminé, il passe sa langue sur ses lèvres pour récupérer la glace fondante sur sa bouche. « T'as jamais couché avec une fille. Pas embrasser bébé, coucher. » Je me tourne et me met sur le dos dans le lit. « Je t'ai expliqué comment on fait l'amour grand-frère alors je crois que je suis assez savante pour savoir ce que le mot coucher veut dire. » Ses joues prennent une teinte rosâtre. « C'est bon Juan, fais pas ta chochotte. » Il se met à califourchon sur moi et me fait manger la glace. « Tu as un an pour coucher avec une fille soeurette. Un an. Tu dois le faire avant la vingtaine. » J'hausse les épaules. « C'est faisable. » Il se met à rire et à nier mes mots de la tête. « Ce n'est pas si simple Anto. C'est un défi, pas une plaisanterie. Je ne veux pas que tu couches avec une fille quelconque soeurette, je veux que tu couches avec une fille de ton niveau. Or sachant qu'il n'en existe aucune car tu sais toutes les contrôler, tu vas avoir bien plus de mal que tu ne le penses. Je ne veux pas d'une pucelle à déflorer, ni d'une quelconque pétasse qui se pavane dans les rues. Je veux une Antonella de Pablo numéro deux. » Aïe. C'est beaucoup moins simple tout à coup. Seulement je n'ai jamais dis non à une demande et ce n'est pas près de changer. « D'accord. Je vais te trouver une Antonella de Pablo numéro deux, une femme qui me soit égale et voire même qui me surpasse. Et toi j'exige qu'il soit aussi cruel que toi, qu'il n'ai aucune pitié pour les autres. Que son égo soit grand, bien trop grand pour un jour songer à passer une seule nuit avec toi car il te trouvera inférieur à sa personne. » Sans même un hésitation, il accepte. Je le fais dégager d'au-dessus de mon ventre et le laisse terminer la glace. « Et j'ai quoi en échange ? Si je réussis, je veux dire. » Il arque ses sourcils châtains et me lance un sourire en coin. « Un vibro, et un électrique cette fois-ci ! C'est tellement has been les trucs à fils. » Je soupire et lève les yeux en l'air. « Très bien, je t'offre une nouvelle poupée gonflable si toi tu réussis. » À mes mots il me saute au cou et m'attaque de baisers. « Antonella, Alejandro. Venez vite, Madame Cruz de Pablo recommence. » Dès que nous entendons l'appel de notre bonne Maria, nous accourons dans la chambre de notre mère, non sans que mon frère ne prenne soin de fermer le magazine avec dégoût face à l'actrice Angelina. Ma mère est atteinte de pertes de mémoire, d'un début d'Alzheimer. Elle se débat dans sa chaise, perdue. Je sais qu'elle ne nous reconnait pas, qu'elle ne reconnait pas sa propre maison, que ce n'est pas de sa faute. Avant qu'elle ne puisse lever la main sur la bonne, nous l'attrapons, moi et mon frère, et nous la forçons à rester assise le temps qu'elle se calme. Au bout de quelques minutes elle se met à pleurer, nous relâchons la pression que nous exerçons sur ses poignets. Je prends le visage de ma tendre mère entre mes mains. « C'est nous maman, Antonella et Alejandro. Nous sommes tes enfants, tout va bien. » Mon frère reste à l'écart, il souffre autant que moi de cette situation. Nous sommes tout deux très attachés à notre mère. Ma mère passe ses doigts entre mes boucles brunes, les mêmes que celles dans ses cheveux. « Mi niña. » J'acquiesce et lui sèche ses larmes. « Comme tu es grande. Tu es déjà mariée ? » Je nie de la tête. Heureuse de la voir parler mais triste qu'elle se souvienne pas de moi comme je le suis à présent. Triste qu'elle ait de si nombreuses absences. « Mais tu es vierge, hein ? » J'entends Juan éclater de rire, s'il n'était pas aussi loin, je le taperai. J'acquiesce à nouveau et ma mère paraît s'apaiser. Elle fini par s'endormir, mon frère et moi la transportons sur son lit. Je dépose un baiser sur son front. « Ah oui au fait, quand tu te marieras, comme tu vas faire ? Parce qu'avec ton passé, ça m'étonnerait beaucoup que tu mouilles tes draps d'une texture rougeâtre le jour de ton mariage. » Je lui lance un regard noir. Évidemment lui n'a pas ce problème, seule les femmes l'ont. « Tu sais Juan, on vend du sang comme des ipods de nos jours, et ça vient dans des pochettes plastiques. Ne me sous-estime pas, grand frère. Je gagne toujours à ce petit jeu. »

✈ la dom juan al femenino.

« Dame tu dinero putana de turista. » Il ne m'en faut pas plus pour reconnaître la voix d'Antonio, mon ex-petit ami. D'une nuit mais mon ex tout de même. « Je suis désolée, je ne comprends pas. Lâchez-moi vous me faites mal. » Je m'enfonce dans la ruelle, en direction de cette voix féminine qui m'envoute étrangement. J'entends un cri étouffé, arrivée sur le lieu de l'agression, je comprends le cri de la jeune femme. Antonio tient fermement sa gorge entre des doigts et la menace avec un couteau. Je m'approche et le force à s'éloigner de la jeune blonde. Une nouvelle, pas mal du tout. Antonio me dit de me mêler mes oignons mais je m'interpose entre lui et la jeune femme, l'empêchant de l'atteindre. Je sais qu'il ne me fera jamais de mal. « Basta. Ella es una extrangera, no entiende nada de que tu le pides. » Il me fixe un long moment, commence à baisser son couteau mais il le relève aussitôt. « No me importa. La voy a matar, mis hermanos tienen hambre por su culpa. » Instinctivement je le gifle et le plaque contre le mur, il laisse tomber son couteau. « Para que el dinero entra en el pays, necessitamos los turistas, tonto. Vuelve a tu casa Antonio, voy decir a mi padre que ayude a tu familia. » Il hésite un moment puis finit par accepter et s'en va. Je me retourne vers la nouvelle qui a déjà reprit ses couleurs. « ¿ Cómo te llamas ? » Elle me regarde, confuse. Qu'elle idée de s'amener en Argentine sans même parler un minimum d'espagnol ? Je soupire, exaspérée. « Comment tu t'appelles ? » Elle est étonnée, ne s'attendant pas à ce que je sache parler l'anglais. « Leah. » Je commence à reprendre ma route dans la ruelle, elle ne me suit pas. « Bon tu viens princesse, j'te raccompagne. Sauf si tu veux rester avec un autre de mes copains. » Elle rompt aussitôt la distance qui nous sépare à mon grand plaisir. J'arrive à sentir son parfum à ses côtés. « L'hôtel, je suppose ? » Elle acquiesce, silencieuse. Nous marchons un bon moment en direction de l'hôtel. « Ti piace il Padrino ? » Elle ouvre la bouche et la referme aussitôt. Ses airs d'italienne étant bien trop visibles pour passer à côté. « D'origines seulement, je viens de Boston. » Une petite américaine alors. Nous arrivons devant l'hôtel, elle semble se rassurée à la vue du bâtiment. « Un petit conseil, la prochaine fois ne te balade pas seule comme ça, et surtout pas la nuit, c'est différent que ce qu'on montre dans les prospectus. » Elle hoche la tête et ouvre la porte d'entrée. Je la retiens par le bras. « Tu sais, il a une coutume, ici. Lorsque quelqu'un te sauve la vie, tu dois l'embrasser, sinon, il pourrait t'arriver des malheurs. » Elle est perplexe. Évidemment ce ne sont que des conneries mais la tentation est bien trop forte pour y résister. « Mais bien sûr… » Je me met à rire. Elle a bien deviner que je me moque d'elle mais je ne suis bien plus têtue qu'elle. Je sais qu'elle va céder, elle meurt trop d'envie d'entrer à l'intérieur et d'y rester pour me refuser ce baiser. « Je t'ai sauvé la vie non, tu n'as pas confiance ? » Elle soupire et pose ses lèvres sur les miennes. Lorsqu'elle recule un sourire naît au coin de mes lèvres. « Soy Nella, recuerda-te de mi nombre Leah. Volveremos a vernos. » Je la lâche et alors qu'elle rentre dans l'hôtel, je continue moi mon chemin, avec un sourire de plus en plus grand aux lèvres.

✈ la hermana del diablo.

« Je l'ai. » Mon frère me lance un regard curieux, il ne sait pas de quoi je parle. Je m'approche de lui pour lui glisser à l'oreille : « La Antonella, je l'ai. » Je me recule, un sourire diabolique arborant mes lèvres. Une lueur apparaît dans ses yeux, le jeu commence enfin. Nous nous levons tout en suivant les paroles du prêtre, nous répétons : « Dios te Salve María, llena eres de gracia, el señor es contigo, y bendita tu eres entre todas las mujeres, y bendito es el fruto, de tu vientre Jesús. Santa María, madre de Dios, ruega por nosotros los pecadores, ahora y en la hora de nuestra muerte. Amén. » Je me rapproche de nouveau de mon frère. « Et toi en attendant grand-frère, tu n'as rien. » Je me met à rire de mon rire cristallin, ce que mon frère est loin d'apprécier. J'embrasse sa joue et il s'apaise. « Ne crie pas victoire trop tôt, petite soeur. »