MELINA ❀ Beneath the fragile substance of her soul. (done)

Citation :

MELINA ANA CORTES
feat Evangeline Lilly.

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→ FACELOOK.
Nom, prénoms: CORTES Melina Ana.
Age, date et lieu de naissance: 27 ans, le 19 juillet à Buenos Aires.
Métier: Serveuse au 'El Viejo Almacen'.
Groupe: Townsfolk.

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→ CURRENT IDEAS.
Comment concevez-vous l'idée de la violence dans les rues de Buenos Aires ? En avez-vous été un jour la victime ou bien l'auteur ?: L'idée est difficile à concevoir car parfois, il est préférable de faire comme si rien ne se passait en ville pour ne pas être brisé à l'intérieur. L'anxiété peut nous tuer à petit feu. Je n'ai jamais été l'auteur d'un de ces actes violents mais comme beaucoup d'autres habitants, j'en ai été la victime, autant verbalement que psychologiquement et physiquement. Mon frère en a fait les frais également et ne s'en ai jamais sorti. Comme quoi, la violence gratuite est toujours omniprésente parmi nous.
Depuis combien de temps vivez-vous à Buenos Aires et vous habituez-vous bien à la vie quotidienne en Argentine ?: Je vis en Argentine, à Buenos Aires depuis ma naissance. Je n'ai donc eu aucune peine à m'habituez à la vie quotidienne argentine même si, à cette guerre, on ne peut pas s'y habituer, s'y accommoder. À vrai dire, je n'ai jamais eu la chance de m'adapter à un nouvel endroit, c'est pourquoi je ne peux pas comparer la vie et les folklores argentins à ceux d'autres pays et continents. J'avoue parfois vouloir m'éloigner de cette ville pour mieux vivre ailleurs, en sécurité et sans anxiété mais quelque chose me retient ou plutôt quelqu'un, quelqu'un qui n'est malheureusement plus de ce monde.
Comment expliqueriez-vous cette violence qui anime la ville depuis des années ?: Il n'y a pas réellement d'explications. Déjà, comment en sommes nous arrivés à un tel point? Les gens feraient n'importe quoi pour s'adapter, même si pour cela, ils devraient blesser, tuer, faire partie d'une anarchie. Tout cela me parait incompréhensible. C'est avec cela que l'on remarque à quel point beaucoup de personnes sont vulnérables et ne savent pas lutter contre la violence. La force de caractère et la vie passée à beaucoup d'importance dans ce monde, dans cette ville.
Appartenez-vous à un gang qui vivifie Buenos Aires et comment percevez-vous cette guerre des gangs ?: Je n'appartiens à aucun gang, je ne pourrais pas prendre part à cette violence. Je pense savoir dissocier le bien du mal et blesser une personne ainsi que ses proches, sa famille, ne me viendrait pas à l'idée. Je ne dis pas que je suis une sainte et que je n'ai jamais détesté quelqu'un au point de lui souhaiter toutes les peines du monde possible mais en venir aux mains et mettre sa santé physique et psychologique en péril ne me traverserais jamais l'esprit. Depuis la mort de mon frère, suite à un de ces gangs, mes pensées envers eux sont remplies de haine et de dégouts. Ôter la vie d'une être innocent est inadmissible.

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→ UNDER SAIL.
Où as-tu trouvé le forum?: Sur bazzart.
C'est votre dernier mot?: Non. Je tiens à vous dire que votre forum est magnifique, en plus d'être innovant très inspirant.

→ MINDSET.
Des pas résonnaient dans les rues de Buenos Aires, le souffle coupé, Melina prit appui sur le mur le plus proche de sa portée. Pliée en deux, la main sur le cœur, la jeune femme tentait tant bien que mal de reprendre une respiration normale, sans saccade et sans sanglot. Après plusieurs minutes de repos, la brune reprit sa course à la recherche du premier café, restaurant ou autre ouverts. Ses yeux embués de larmes l’empêchaient de voir clairement, c’est pourquoi elle chuta plusieurs fois mais se releva sans peine pour atteindre son but qui était de trouver de l'aide. La mine déconfite et le débardeur tachés de sang, Melina entra dans le café où elle travaillait. Elle avait terminé son service depuis plus d’une heure et son frère était venue la rechercher, par peur de la laisser revenir seule à la maison. Rien n’était prudent à Buenos Aires, surtout à cette heure tardive. Les clients, habitués ou non, se retournèrent sur la jeune femme, qui s’empressa d’attirer l’attention de ses collègues ou de son patron. Chose faite, tous se ruèrent sur Melina, qui s’accouda tant bien que mal à une table. Ce fut Maria, paniquée, qui prit la parole. «Melina, que s’est-il passé?» Essoufflée, assoiffée et paniquée, la jeune femme leva la tête et regarda ses collègues, la peur pouvait se lire dans son regard et une larme se mit à couler sur sa joue. «Pe...Pedro, ils ont...» Melina prit une pause entre deux sanglots avant de reprendre sa phrase, avec les encouragements de ses collègues. «Il a voulu me protéger et il est inerte. Il faut appeler l’emmener à l’hôpital.» La jeune femme savait qu’il était déjà trop tard, que lorsqu’elle l’avait quitté, son frère n’avait pas tenu le coup et était mort abattu par un gang armés jusqu’aux dents. A bout de souffle et exténuée, Melina se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle était tellement loin dans ses pensées que le brouhaha incessant qui se trouvait dans la pièce se transforma en un bruit léger, presque inaudible à ses oreilles. D’ailleurs, ses collègues tentaient désespérément de la résonner mais rien n’y faisait: Melina semblait être partie pour quelques minutes. De nombreux souvenirs remontèrent à la surface. Des souvenirs que jamais, elle ne pourrait oublier. Des souvenirs d’enfance accompagnés de son frère Pedro et de sa sœur Moira. Des doux moments qui à présent, n’étaient plus que souvenirs. Une secousse la fit sortir de ses douces pensées ornées de nostalgie. La secousse était une simple mais douloureuse tappe, non-amicale, sur l’épaule en miette de Melina. «Où est-il, Melina? Où est ton frère?» La jeune femme n’en pouvait plus. «Dans la rue.» Ce fut sa dernière phrase avant de tomber dans les pâmes.

Melina se réveilla le lendemain dans la soirée à l’hôpital. Le choc lui avait été presque fatal. Sa tête semblait peser une tonne et ses membres étaient en coton. Son frère était décédé, sa sœur n’était toujours pas revenue à Buenos Aires et ses parents étaient partis vivre en Espagne. Melina se retrouvait donc seule.

Bienvenue parmi nous, je vote également Evangeline, même si Shiri est sublime.

Il faut féliciter lora (psychozee), je suis d'accord avec toi.

Evangeline BIENVENUE.

Je suis totalement d'accord avec toi. Je te réserve la belle et j'espère avoir un lien.

Bon choix ! Bienvenue sur le forum ^^

Bienvenue

EVANGELINE est sublime.
Bienvenue

C'est parfait, tu es validée.