SOLEDAD - dont trust me ; terminé.

Citation :: (c) morphine
SOLEDAD VICTORINO
feat ashley greene

→ FACELOOK.
Nom, prénoms: Victorino, Soledad.
Age, date et lieu de naissance: 24 ans, Soledad est née un premier janvier mille neuf cent quatre vingt six à Buenos Aires.
Métier: Etudiante en droit (dernière année) et caissière à mi temps.
Groupe: bloody'ghents

→ CURRENT IDEAS.
Comment concevez-vous l'idée de la violence dans les rues de Buenos Aires ? En avez-vous été un jour la victime ou bien l'auteur ?: Petite, pendant une bonne partie de mon enfance, j'étais persuadée d'être une victime. Je rentrais chez moi au plus vite, sautant dans les bras de ma mère pour pleurer. Celle ci ne voulait pas partager avec moi l'histoire des Victorino, elle ne voulait pas que je sache de quoi était imprégné la famille de mon père, mon propre nom de famille. Aujourd'hui, je fais partie du gang de mes cousins, ayant voulue suivre les pas de ma cousine Marisa. Je suppose que cela fait de moi l'auteur de certaines violences. J'ai tellement de colère et de haine en moi.
Depuis combien de temps vivez-vous à Buenos Aires et vous habituez-vous bien à la vie quotidienne en Argentine ?: Je suis née ici, comme toute la famille Victorino. C'est un peu notre ville, et pour rien au monde je ne la quitterais. Tous mes souvenirs sont d'ici, je connais chaque rue, chaque recoin, chaque odeur de cette ville : elle fait partie de moi. De toute façon, on s'habitue pas à cette ville, il faut vivre Buenos Aires ou se perdre dans les méandres. C'est une ville difficile qu'il ne faut pas tenter de dompter, mais une fois que la coopération est active, on ne peut plus la quitter. Je suis incapable de m'imaginer ailleurs, je suis les traces des Victorino, dans Buenos Aires.
Comment expliqueriez-vous cette violence qui anime la ville depuis des années ?: Nous avons tous des choses à revendiquer, des choses à dire et à défendre. C'est là dedans que je me reconnais. La différence, c'est qu'à Buenos Aires, nous en sommes conscient et nous le démontrons, tous les jours, toutes les nuits, dans les rues de notre ville. C'est un cercle vicieux, et les idées et revendications se dont diversifiées jusqu'à ce cogner les unes dans les autres. C'est une guerre sans merci, une petite guerre à l'échelle de la ville, qui risque tout de même de faire beaucoup de dégats. Ici, il vaut mieux choisir son camp que subir en tant que pauvre victime.
Appartenez-vous à un gang qui vivifie Buenos Aires et comment percevez-vous cette guerre des gangs ?: J'appartiens en effet à un gang, au grand désespoir de mes parents. Ceux ci sont des faibles, et n'ont jamais supportés l'intêret que je portais à mon oncle et mes cousins. En effet, c'est mon oncle qui a créé notre gang, le gang des Victorino, et ce sont mes cousins qui ont suivis ses pas à sa mort. Ma cousine Marisa a toujours été comme une grande soeur pour moi, car je suis fille unique, et lorsqu'elle a intégrée le gang, j'ai voulue faire de même. Pourtant, je n'en ai apprit l'existence que très tard, car mes parents ont tentés de m'en empêcher, de me "protéger" contre leur propre famille. Cette guerre est pour moi nécessaire, car sinon on se fera tous piétinés dans la poussière, malheureux et détruits.

→ UNDER SAIL.
Pseudo: ALXC
Où as-tu trouvé le forum?: Bazzart.
C'est votre dernier mot?: Il est magnifique et merci pour la réservation.

→ MINDSET.

Pourquoi vous ne m'avez rien dit ? Pourquoi vous ne me dites jamais rien ? Je ne suis pas votre putain de poupée ! Je regardais mes parents, incrédule, à genoux contre la moquette de couleur vert foncée. Pourquoi fallait-il toujours qu'ils me protègent ? Pourquoi, à dix huit ans, je ne savais rien de ma famille, rien de ma propre vie ? Pourquoi devais-je toujours tout comprendre et tout découvrir toute seule ? J'avais tellement de haine et de colère en moi, tellement envie de hurler et de tout détruire. A la place je suis sortie de leur vie, je me suis prise un appartement et j'ai suivie Marisa en intégrant le gang de mes cousins.

Ma mère a seulement acceptée de marier mon père et de prendre le nom de Victorino lorsque celui ci lui a promis de ne jamais mêler ses enfants à son histoire de famille. Sachant que j'allais être élevée à Buenos Aires, que j'allais cotoyer ma cousine de seulement quelques mois mon aînée, elle avait beaucoup d'espoir ma mère. Ma mère, avec l'aide de mon père, est devenue la reine des mensonges. Seulement, elle avait oubliée que les mensonges nous rattrapent toujours. Ainsi, j'ai appris tardivement que cette guerre de gangs qui me terrifiait tellement depuis des années était en partie dû à ma famille : les Victorino avait leur propre gang, dirigé par mon oncle, et reprit par mes cousins lorsque le concernait décéda. En pleine révolte contre les mensonges et les cachoteries, mais aussi fascinée par ma cousine depuis toute petite, je décidais de suivre ses traces et de faire partie du gang. Vous savez pourquoi j'étais tellement fascinée par Marisa ? Mis à part le fait qu'elle était mon ainée, mais assez proche pour que je la considère comme ma soeur, il y avait plusieurs raisons : tout d'abord j'étais (du moins je le croyais) fille unique depuis ma naissance, je me sentais donc éternellement seule et en recherche d'un modèle à suivre ; mais aussi parce qu'elle avait le droit de tout faire ; qu'elle était bien plus charismatique, indépendante et courageuse que moi. J'avais décidée de tout avoir comme elle, voir plus et mieux. C'était devenue ma raison. Suite à cela, j'ai appris que j'avais une frère jumeau décédé lors de ses premiers mois sur terre. Cela n'aurait sûrement pas changé grand chose, mais tout mon être en voulait à ma mère de m'avoir cachée cela aussi. Puis, lorsque j'ai décidée de partir de chez moi à dix huit et prendre mon propre appartement, mes parents ont divorcés. J'apprenais alors que ma mère trompait mon père depuis années, et que celui ci n'était même pas réellement mon père. Mon vrai père avait été tué dans un gang quelques semaines auparavant, et je ne le connaitrais donc jamais. Suite à cela, mon "père" c'est remarié et est parti vivre en amérique, et ma mère est devenue une junkie j'ai dû placer en centre de désintoxication. Depuis, je bosse tous les mois pour subvenir à mes besoins et payer le centre qui garde ma mère. Mon "père" ? Je n'ai plus jamais entendu parler de lui. Voilà comment je me retrouve à 24 ans, seule au monde mis à part le gang. Si je n'ai jamais été la plus convaincue, j'y suis dévouée car cela reste ma seule famille, mon seul lien et la seule raison pour laquelle je porte encore mon nom de famille.